RUSSIE - Soyez prudents
On a serré les fesses pour la frontière et à part mon Audemard d’Alançon ep. Charvet sur mon passeport qui n’est jamais bien simple, on est passé sans problème ! Nous voilà pour un mois en terre russe…
Les dominicains de Tallinn nous avait chauffé la place pour St Petersbourg : trop facile ! On est presque attendu ! On retrouve Frère Hyacinthe, seul français, curé de cette paroisse et le supérieur des dominicains, qui nous ouvre l’unique chambre libre du cloître : « C’est exceptionnel car nous n’avons que cette chambre et vous êtes vraiment à l’intérieur du cloître ». Nous sommes au plein cœur de St Petersbourg, ville magnifique que nous arpentons quotidiennement pendant toute une semaine. Fr. Hyacinthe est super, il s’avère qu’il a géré pendant des années en France le centre Istina (La vérité en russe) qui s’occupe des relations catholiques/orthodoxes ! Il nous apprend donc énormément de choses sur ce sujet (cf. Vidéo). Passer la semaine sainte dans l’une des seules paroisses catholiques de St Petersbourg est magique : les offices sont très beaux, les chants magnifiques. Pendant cette semaine nous rencontrons Macha et Andrei (lui est prêtre), ils ont la cinquantaine et sont parents de quatre enfants. On passe une super soirée chez eux arrosée à la vodka, qui est drôlement bonne ! Nous rencontrons également Alexei, jeune prêtre de 30 ans et Olga qui vivent dans un appartement qu’ils viennent tout juste d’acheter. Cet appartement était communautaire avant : c’est à dire qu’ils partageaient avec une autre famille la salle de bain et la cuisine et chaque famille vivait dans une chambre… Cette autre famille était en l’occurrence des gens alcoolique, qui fumaient et vivaient avec un chien... On n’ose imaginer. On commence alors à comprendre le problème du logement en Russie qui va se confirmer tout au long de notre traversée. Le système du crédit ne se fait pas, car les taux d’intérêt oscillent entre 20 et 30% sans aucune sécurité… Et les prix d’achats sont chers, donc les jeunes couples ont du mal à acheter leur propre appartement. Quant à la location, les loueurs font ce qu’ils veulent et les locataires ne sont pas protégés, ce qui est risqué. Du coup, la plupart des couples qu’on a rencontrés vivent avec leurs parents. Hallucinant. Alexei et Olga vivent donc avec leurs deux enfants et la maman d’Olga dans leur appartement de 50m2. La soirée avec eux est géniale, l’accueil incroyable et ils nous font déguster le poisson salé si typique chez les russes. Leur témoignage est aussi très beau (cf. Dossier).
Une nouvelle mission s’offre à nous : acheter nos billets de transsibériens aux guichets-russes-qui-ne-parlent-pas-anglais ! Au final, on recopie en cyrilliques toutes les informations de nos trains et sans un sourire, ni un regard, on reçoit en 5 minutes nos beaux billets tant désirés ! Par contre il a fallu faire ½ heure de queue, et il faut s’avoir qu’en Russie faire la queue est un combat : chacun essaye de doubler l’autre (3 Maria s’poussent et 5 Peter s’bourrent).
Après une pause d’une nuit à Veliky Novgorod, nous filons vers Moscou en train de nuit. L’arrivée à 5h30 du matin est difficile car nous devons attendre notre hôte jusqu’à 10h ! On retrouve alors Sofia, 25 ans, russe, bouddhiste ! On pense alors être tombé sur la seule bouddhiste de la ville. Nous apprenons en fait que beaucoup de russes se tournent vers cette religion-philosophie. Nous sommes accueillis dans une sorte de squat avec des jeunes en recherche qui méditent, font de la poterie, et boivent du thé chinois ! Et ce squat est à 100 mètres du Kremlin, soit au cœur de Moscou ! On reste 5 jours chez eux, à visiter la ville (où les signes communistes sont encore omniprésents), rencontrer des couples dont Alexandra et Andrei, Masha et Sasha, et un rabbin (Cf. Dossier). La grande étape de Moscou est que nous utilisons nos tapis de sol pour la première fois depuis le départ !
Nous quittons Moscou pour prendre le mythique transsibérien. Nos billets sont en troisième classe et le train de l’extérieur nous fait un peu peur ! Mais c’est parfait, l’ambiance est bonne, les gens sont sympas, un peu bruyant mais non alcoolisés ! Chacun fait sa petite vie, sa petite soupe, son petit thé, grâce à l’eau chaude à volonté. Après 27h de train on arrive à Ekaterinburg, ville dans l’Oural, où Julia et Dmitryi, des amis d’Alexei et Olga nous accueillent ! Ils sont mariés, ont un petit garçon et ils vivent chez les parents de Julia. Ils sont géniaux, trop contents de nous recevoir et de nous faire découvrir leurs amis et la ville. Julia nous explique sa conversion chez les Luthériens, et le fait que ce n’est pas toujours facile car en Russie le protestantisme est souvent vu comme une secte. On ne reste qu’une nuit et c’est dommage !
C’est reparti pour 56h de train en reprenant le transsibérien. Toujours aussi sympa, on bouquine, on papote un peu avec nos voisins (conversations assez réduites car personne ne parle anglais !) et on glandouille, ce qui nous fait du bien ! Et on arrive à Irkutsk, ville de Sibérie près du lac Baïkal, LE fameux lac Baïkal… ! On file faire nos visas mongols et pour les attendre on décide de chercher la cathédrale catholique. On passe devant la « tourist information », qui est fermée, alors on rentre dans le musée d’en face pour demander où sont les catholiques ! On explique notre projet, pourquoi on veut l’église catho et là Sasha, 23 ans, nous dit : « Venez chez moi, j’aime bien les gens qui voyagent ! ». Enorme ! On ne nous l’avait jamais faite encore celle là ! On reste deux nuits chez Sasha qui vit avec son copain, Michael, et sa mère. Elle nous présente ses amis et on découvre alors un autre style : des vegans. C’est à dire qu’ils sont végétariens, et en plus qu’ils ne mangent pas tout ce qui provient d’animaux (œufs, lait…). On est aussi logés deux nuits chez Katya et Genia, leurs amis.
Entre temps on a réussit enfin à trouver un minivan qui va sur l’île d’Olkhon : île situé sur le lac Baïkal à 7h d’Irkutsk et qui, paraît-il, est magique. Mais nous sommes pile dans la période de dégel et la route officielle est fermée : il faut faire environ 3 km sur le lac pour accéder à l’île. Un minivan y va, l’auberge où on a décidé de loger pour se reposer nous dit que c’est bon, alors banco ! La moitié de la route est en fait une piste, c’est crevant mais tellement canon. Et l’arrivée est splendide : les paysages sont incroyables. On roule sur le lac gelé, il faut avouer qu’on flippe un peu car nos amis d’Irkutsk nous trouvaient « fearless » d’y aller !
On arrive dans le village de l’île : 1500 habitants, les voitures sortent tout droit d’un vieux film, les routes sont des pistes, les maisons en bois ! Génial ! On va dans notre auberge que nous avions réservée. C’est la 1ère fois du voyage que nous faisons cela, et nous nous rendons tout de suite compte que ce sera la dernière !
« Voici votre chambre, demain il y a une excursion à 9:00 si vous voulez, c’est 600 roubles par personnes, vous pourrez prendre des photos et marcher sur la glace ». Nous sommes dans la boîte à touristes et ça ne nous correspond vraiment pas, surtout dans notre projet ! On en profite néanmoins pour se balader, se perdre dans la forêt, bien dormir et bien manger, ce qui n’est pas négligeable !
Un après midi on décide d’aller taper la discut’ aux pêcheurs sur le lac. Au début un peu froids (n’oublions pas le bon cliché russe qui est tout de même assez vrai !), puis c’est parti : on devient copain et on passe l’après midi à pêcher avec eux et… à boire des shots de vodka ! Matthieu attrape trois poissons et moi je galère. Alors on doit picoler car : « no vodka, no Fish » !! Je suis sauvée : vers 18h, mon premier poisson. Mais on repicole, car faut pas déconner ! On rentre tout pompette (pour pas dire autre chose) avec nos quatre poissons donnés aux cuisines ; on n’est pas peu fiers !
Sur l’île on rencontre aussi Anastasia et Serguei qui vivent ici depuis 7 ans et s’occupent de la petite église orthodoxe et d’excursions touristiques, on passe un très bon moment avec eux (CF. Dossier).
C’est reparti pour le transsibérien jusqu’à Oulan-Oude ou encore des amis d’Alexeï et Olga nous reçoivent hyper chaleureusement. Roman est pasteur protestant, il célèbre l’office dans leur petit appartement avec sa femme Olga, leurs deux filles et quelques personnes. On commence à se sentir en Asie, Roman est bouriate (peuple de Russie avec sa langue et une certaine autonomie), les habitants sont typés mongols.
On les quitte, on va tranquillou à la messe, on va tranquillou à la gare pour prendre tranquillou notre train qui mettra 15h à arriver à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, et tranquillou on le loupe… Tous les trains sont à l’heure de Moscou (car 7 fuseaux horaires en Russie) et on s’est planté de 2h… super… Nos visas russes vont se terminer, c’était le seul train de la journée, il n’y en a pas le lendemain…super… Heureusement on avait prévu un jour de large pour nos visas et un bus part le lendemain matin ! Super !
Bref, tout le monde nous a dit : « SOYEZ PRUDENTS » (que ce soit avant d’y entrer par nos amis polonais que par nos amis russes eux-mêmes pendant tout le trajet !) mais nous n’avons eu aucun problème, aucune crainte : que du bonheur.
L’Europe c’est vraiment fini, à nous l’Asie. Ces trois mois étaient canon, on espère que les six prochains le seront aussi !
Notre Dossier sur les ORTHODOXES EN RUSSIE où vous en apprendrez sur le communisme / le carême orthodoxe / la fécondité / l'orthodoxie russe : ICI
Notre Bonus sur un RABBIN RUSSE : ICI
Nos photos St Petersbourg - Moscou (pour ceux qui ne les ont pas vues !) : ICI
Nos photos Transsibérien - Oural - Sibérie : ICI
Où en sommes-nous : LA
Les orthodoxes de Russie
Les dominicains de Tallinn nous avait chauffé la place pour St Petersbourg : trop facile ! On est presque attendu ! On retrouve Frère Hyacinthe, seul français, curé de cette paroisse et le supérieur des dominicains, qui nous ouvre l’unique chambre libre du cloître : « C’est exceptionnel car nous n’avons que cette chambre et vous êtes vraiment à l’intérieur du cloître ». Nous sommes au plein cœur de St Petersbourg, ville magnifique que nous arpentons quotidiennement pendant toute une semaine. Fr. Hyacinthe est super, il s’avère qu’il a géré pendant des années en France le centre Istina (La vérité en russe) qui s’occupe des relations catholiques/orthodoxes ! Il nous apprend donc énormément de choses sur ce sujet (cf. Vidéo). Passer la semaine sainte dans l’une des seules paroisses catholiques de St Petersbourg est magique : les offices sont très beaux, les chants magnifiques. Pendant cette semaine nous rencontrons Macha et Andrei (lui est prêtre), ils ont la cinquantaine et sont parents de quatre enfants. On passe une super soirée chez eux arrosée à la vodka, qui est drôlement bonne ! Nous rencontrons également Alexei, jeune prêtre de 30 ans et Olga qui vivent dans un appartement qu’ils viennent tout juste d’acheter. Cet appartement était communautaire avant : c’est à dire qu’ils partageaient avec une autre famille la salle de bain et la cuisine et chaque famille vivait dans une chambre… Cette autre famille était en l’occurrence des gens alcoolique, qui fumaient et vivaient avec un chien... On n’ose imaginer. On commence alors à comprendre le problème du logement en Russie qui va se confirmer tout au long de notre traversée. Le système du crédit ne se fait pas, car les taux d’intérêt oscillent entre 20 et 30% sans aucune sécurité… Et les prix d’achats sont chers, donc les jeunes couples ont du mal à acheter leur propre appartement. Quant à la location, les loueurs font ce qu’ils veulent et les locataires ne sont pas protégés, ce qui est risqué. Du coup, la plupart des couples qu’on a rencontrés vivent avec leurs parents. Hallucinant. Alexei et Olga vivent donc avec leurs deux enfants et la maman d’Olga dans leur appartement de 50m2. La soirée avec eux est géniale, l’accueil incroyable et ils nous font déguster le poisson salé si typique chez les russes. Leur témoignage est aussi très beau (cf. Dossier).
Une nouvelle mission s’offre à nous : acheter nos billets de transsibériens aux guichets-russes-qui-ne-parlent-pas-anglais ! Au final, on recopie en cyrilliques toutes les informations de nos trains et sans un sourire, ni un regard, on reçoit en 5 minutes nos beaux billets tant désirés ! Par contre il a fallu faire ½ heure de queue, et il faut s’avoir qu’en Russie faire la queue est un combat : chacun essaye de doubler l’autre (3 Maria s’poussent et 5 Peter s’bourrent).
Après une pause d’une nuit à Veliky Novgorod, nous filons vers Moscou en train de nuit. L’arrivée à 5h30 du matin est difficile car nous devons attendre notre hôte jusqu’à 10h ! On retrouve alors Sofia, 25 ans, russe, bouddhiste ! On pense alors être tombé sur la seule bouddhiste de la ville. Nous apprenons en fait que beaucoup de russes se tournent vers cette religion-philosophie. Nous sommes accueillis dans une sorte de squat avec des jeunes en recherche qui méditent, font de la poterie, et boivent du thé chinois ! Et ce squat est à 100 mètres du Kremlin, soit au cœur de Moscou ! On reste 5 jours chez eux, à visiter la ville (où les signes communistes sont encore omniprésents), rencontrer des couples dont Alexandra et Andrei, Masha et Sasha, et un rabbin (Cf. Dossier). La grande étape de Moscou est que nous utilisons nos tapis de sol pour la première fois depuis le départ !
Nous quittons Moscou pour prendre le mythique transsibérien. Nos billets sont en troisième classe et le train de l’extérieur nous fait un peu peur ! Mais c’est parfait, l’ambiance est bonne, les gens sont sympas, un peu bruyant mais non alcoolisés ! Chacun fait sa petite vie, sa petite soupe, son petit thé, grâce à l’eau chaude à volonté. Après 27h de train on arrive à Ekaterinburg, ville dans l’Oural, où Julia et Dmitryi, des amis d’Alexei et Olga nous accueillent ! Ils sont mariés, ont un petit garçon et ils vivent chez les parents de Julia. Ils sont géniaux, trop contents de nous recevoir et de nous faire découvrir leurs amis et la ville. Julia nous explique sa conversion chez les Luthériens, et le fait que ce n’est pas toujours facile car en Russie le protestantisme est souvent vu comme une secte. On ne reste qu’une nuit et c’est dommage !
C’est reparti pour 56h de train en reprenant le transsibérien. Toujours aussi sympa, on bouquine, on papote un peu avec nos voisins (conversations assez réduites car personne ne parle anglais !) et on glandouille, ce qui nous fait du bien ! Et on arrive à Irkutsk, ville de Sibérie près du lac Baïkal, LE fameux lac Baïkal… ! On file faire nos visas mongols et pour les attendre on décide de chercher la cathédrale catholique. On passe devant la « tourist information », qui est fermée, alors on rentre dans le musée d’en face pour demander où sont les catholiques ! On explique notre projet, pourquoi on veut l’église catho et là Sasha, 23 ans, nous dit : « Venez chez moi, j’aime bien les gens qui voyagent ! ». Enorme ! On ne nous l’avait jamais faite encore celle là ! On reste deux nuits chez Sasha qui vit avec son copain, Michael, et sa mère. Elle nous présente ses amis et on découvre alors un autre style : des vegans. C’est à dire qu’ils sont végétariens, et en plus qu’ils ne mangent pas tout ce qui provient d’animaux (œufs, lait…). On est aussi logés deux nuits chez Katya et Genia, leurs amis.
Entre temps on a réussit enfin à trouver un minivan qui va sur l’île d’Olkhon : île situé sur le lac Baïkal à 7h d’Irkutsk et qui, paraît-il, est magique. Mais nous sommes pile dans la période de dégel et la route officielle est fermée : il faut faire environ 3 km sur le lac pour accéder à l’île. Un minivan y va, l’auberge où on a décidé de loger pour se reposer nous dit que c’est bon, alors banco ! La moitié de la route est en fait une piste, c’est crevant mais tellement canon. Et l’arrivée est splendide : les paysages sont incroyables. On roule sur le lac gelé, il faut avouer qu’on flippe un peu car nos amis d’Irkutsk nous trouvaient « fearless » d’y aller !
On arrive dans le village de l’île : 1500 habitants, les voitures sortent tout droit d’un vieux film, les routes sont des pistes, les maisons en bois ! Génial ! On va dans notre auberge que nous avions réservée. C’est la 1ère fois du voyage que nous faisons cela, et nous nous rendons tout de suite compte que ce sera la dernière !
« Voici votre chambre, demain il y a une excursion à 9:00 si vous voulez, c’est 600 roubles par personnes, vous pourrez prendre des photos et marcher sur la glace ». Nous sommes dans la boîte à touristes et ça ne nous correspond vraiment pas, surtout dans notre projet ! On en profite néanmoins pour se balader, se perdre dans la forêt, bien dormir et bien manger, ce qui n’est pas négligeable !
Un après midi on décide d’aller taper la discut’ aux pêcheurs sur le lac. Au début un peu froids (n’oublions pas le bon cliché russe qui est tout de même assez vrai !), puis c’est parti : on devient copain et on passe l’après midi à pêcher avec eux et… à boire des shots de vodka ! Matthieu attrape trois poissons et moi je galère. Alors on doit picoler car : « no vodka, no Fish » !! Je suis sauvée : vers 18h, mon premier poisson. Mais on repicole, car faut pas déconner ! On rentre tout pompette (pour pas dire autre chose) avec nos quatre poissons donnés aux cuisines ; on n’est pas peu fiers !
Sur l’île on rencontre aussi Anastasia et Serguei qui vivent ici depuis 7 ans et s’occupent de la petite église orthodoxe et d’excursions touristiques, on passe un très bon moment avec eux (CF. Dossier).
C’est reparti pour le transsibérien jusqu’à Oulan-Oude ou encore des amis d’Alexeï et Olga nous reçoivent hyper chaleureusement. Roman est pasteur protestant, il célèbre l’office dans leur petit appartement avec sa femme Olga, leurs deux filles et quelques personnes. On commence à se sentir en Asie, Roman est bouriate (peuple de Russie avec sa langue et une certaine autonomie), les habitants sont typés mongols.
On les quitte, on va tranquillou à la messe, on va tranquillou à la gare pour prendre tranquillou notre train qui mettra 15h à arriver à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, et tranquillou on le loupe… Tous les trains sont à l’heure de Moscou (car 7 fuseaux horaires en Russie) et on s’est planté de 2h… super… Nos visas russes vont se terminer, c’était le seul train de la journée, il n’y en a pas le lendemain…super… Heureusement on avait prévu un jour de large pour nos visas et un bus part le lendemain matin ! Super !
Bref, tout le monde nous a dit : « SOYEZ PRUDENTS » (que ce soit avant d’y entrer par nos amis polonais que par nos amis russes eux-mêmes pendant tout le trajet !) mais nous n’avons eu aucun problème, aucune crainte : que du bonheur.
L’Europe c’est vraiment fini, à nous l’Asie. Ces trois mois étaient canon, on espère que les six prochains le seront aussi !
Notre Dossier sur les ORTHODOXES EN RUSSIE où vous en apprendrez sur le communisme / le carême orthodoxe / la fécondité / l'orthodoxie russe : ICI
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Nos photos St Petersbourg - Moscou (pour ceux qui ne les ont pas vues !) : ICI
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